Sortie au musée des Sciences de Saint Sébastien

Nous sommes les élèves de 5e. Le jeudi 1er décembre nous sommes allés visiter le musée des sciences Eureka de Saint Sébastien. Il se situe au sein du parc technologique de Miramón.

Le matin

Première activité : les mathématiques

Nous nous sommes creusé les méninges devant une Mistery Box : il fallait ouvrir des boîtes cadenassées en 50 minutes par équipes de 4. Les problèmes ont été résolus grâce aux notions travaillées en classe.

Le premier tiroir était ouvert, il portait une énigme qui permettait d’ouvrir le second tiroir avec une nouvelle énigme et ainsi de suite.

Il a fallu décrypter avec le code César. Puis, il a fallu souffler dans des miroirs : la buée montrait le nombre d’un autre cadenas. Nous avons résolu d’autres problèmes avec le nombre Pi et le Nombre d’Or. Personne n’a eu le temps de terminer et l’animatrice nous a donné les dernières explications pour la fin des énigmes.

Deuxième activité : l’électricité

On nous a demandé ce qu’est l’électricité, nous avons répondu que c’est une énergie.

La guide nous a expliqué comment naît l’électricité dans un atome. Le noyau d’un atome est constitué de protons et de neutrons. Les électrons se déplacent autour du noyau.

Notre corps est un conducteur électrique.

La matière se présente à l’état solide, l’état liquide, l’état gazeux. Le plasma est le 4ème état de la matière. On nous a montré la sphère à plasma qui est alimentée par une tension de 18 000 V. Chacun de nous a pu poser sa main sur cette boule et sentir le trajet de l’électricité sur son corps : en touchant un camarade, une petite décharge nous faisait sursauter.

L’échelle de Jacob permet de simuler des décharges électriques comme des éclairs. Elle est faite de deux tiges métalliques en forme de V, la très haute tension électrique de 30 000 V produit un arc électrique guidé vers le haut par la chaleur, comme l’air dans une montgolfière.

La cage de Faraday : l’électricité circule à la surface de la cage mais pas à l’intérieur. On pouvait la toucher sans danger car la cage est meilleure conductrice que nous. Les morceaux de papier accrochés à la cage se redressaient, c’était donc bien la cage qui était électrisée.

C’est comme lors d’un orage en montagne. Si la foudre tombe sur notre voiture, nous ne risquons rien mais il ne faut pas en sortir avant d’avoir appelé les pompiers pour qu’ils enlèvent l’électricité.

Le générateur de Van de Graaff : debout sur une caisse en plastique qui nous isolait du sol, l’électricité hérissait nos cheveux.

La bobine Tesla dans une grande cage fonctionnait comme un micro-ondes : les néons accrochés à l’intérieur s’allument, contrairement à ceux de l’extérieur qui restent éteints. L’électricité passe alors à l’intérieur de la cage qui est meilleure conductrice que l’air. Le dioxygène O2 de l’air qu’on respire se transformait en ozone O3 par oxydation. C’est comme cela qu’on obtient de l’eau ozonée qui sert de désinfectant. Les agents vont utiliser cette eau pour nettoyer notre collège.

L’après-midi

Nous avons visité l’exposition permanente dans plusieurs salles.

– Lur Ontzia portait sur les sciences naturelles. Nous avons pu voir des clepsydres, des poissons et des amphibiens : hippocampes, axolotls, salamandres. On a observé le mécanisme d’un tourbillon et d’un ouragan.

– Argi Izpiak, voici les jeux de lumière et plusieurs effets visuels : synthèse additive de la lumière blanche, hologramme d’un ressort, caméra thermique, réfraction de la lumière à la surface de l’eau.

– Energia Txinpartak, voilà la salle des étincelles d’énergie. Nous avons mesuré la résistance de notre corps et vu toutes sortes d’effets magnétiques.

– Mundu Mekanikoa : les différents types d’énergie, y compris le tube pneumatique qui permettait autrefois d’envoyer du courrier dans les grandes administrations comme les hôpitaux.

– A l’étage, nous avons participé à plusieurs activités sportives : saut en longueur, saut en hauteur, jeu de souplesse, jeu d’attention visuelle.

La visite s’est terminée avec les effets d’optique : nous devions regarder tourner des spirales, puis l’image fixe d’un train. Selon le sens de rotation des spirales, nous avions l’impression que le train fonçait vers nous ou qu’il reculait.

Nous aurions bien aimé rester plus de temps mais le bus nous attendait pour revenir au collège.

Nous remercions nos professeurs et le collège.

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